A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

• » Lorsque l ’idée du superlatif se rapporte au futur, c’est la particule r’a que l’on emploie avec le participe futur. Exemple : netsa r’a imr’ouren fell assen el koull. Lui, c’est le devant être grand sur eux tous (c’est lui qui sera le plus grand d’eux tous). L’idée comparative s’exprime également par la-parti­ cule ai. ' Exemples : nek ai d’afezfan fell ak. Moi, c'est un grand (de taille) sur toi(je suis plus grand que toi). nekag r ’ezzifen fell ak. Moi, c'est un étant grand surtoi (je suis plusgrand que toi). thamet’t’outh agi ai ttouziint r’ef i l l ik . Cette femme, c'est une jolie sur . ta fille. thamel’t’ouîh agi ag zinen r’ef illi k. Cette femme, c'est une étant jolie sur ta fille (cette femme est plus jolie que ta fille).. irgazen agi ai d'imeklicranen r’ef athmathen iou. Ces hommes, ce sont des grands sur les frères de moi. irgazen agi ag mouk'k'eren r’ef athmathen Ces hommes, ce sont des étant grands sur les frères iou . • de moi (ces hommes sont plus grands ,que mes frères). On peut dire aussi, sans la particule ai : nek d’ar’ezfan fell ak . Moi, c’esl un grand sur toi (je suis plus grand que toi). — 85 — http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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