A. Hanoteau : Essai de grammaire kabyle : renfermant les principes du langage parlé par les populations du versant nord du Jurjura et spécialement par les Igaouaouen ou zouaoua||suivi de notes et d'une notice sur quelques inscriptions en caractères dits Tifinar' et en langue Tamacher't

— 76 — V. — Pronoms indéfinis Quoi (non interrogatif) se rend par aeltou. Exemple : our sinr’ achou , je ne sais quoi. Quoi que, quelque chose que s'expriment par kera , chose, ain, ce <[ue. Exemples : kera ra (houk’k'emedh , our d itsas ara. Chose tu feras, il ne viendra pas. (Quoi que tu fasses, il ne viendra pas.) kera ionk’k’em , our th k’areY ara. Chose il a fait, je ne le dirai pas. (Quoi qu’il ait fait, je ne le dirai pas.) ain r*a das Ihinulh , our k ilsainen ara . Ce que lu diras à lui, il ne te croira pas. (Quelque chose que tu lui dises, il ne te croira pas.) ■ Quelques se rend par kera. Exemples : i, k'imen kera h oussan. Ils restèrent chose de jours. (Ils restèrent quelques jours.) keiü y irgazen , quelques hommes. keta bou akrareu , quelques moutons. ko a ue 1er et t en} quelques chèvres. Remarque. — Le mot kera, chose,, est un substantif qui gouverne, au génitif, le nom qui le suit, i http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16354 FR] Corpus | Langues

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