Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— LXXXIX — ainsi formés des masculins correspondants. Ex. : thamet’Couth (1) femme, t'hagmarth{ 2) jument, thafounasth (2) vache, thamr’arth vieille, thithbirth colombe, thouchchent chacal femelle. (1) Le mot thamet’t'oulh femme ( régulièrement thama- t'outh ou thaml'oulh) semble dériver de deux racines- arabes qui ont le même sens : celui de copulare. Si l’on considérait l’ro comme une lettre radicale, la racine serait Üap ou IL» inet’a , aor. j k » ; iemt'ou ; d’où _kLk= met'iya monture. Dans le cas contraire, la racine serait LLj ouat’aa, aor. Lk iat'aou, et l’m, ainsi que les deux ih, a dû être introduit suivant les règles de formation dans beaucoup de dérivés masculins et féminins, comme amedclouz animal châtré, et ihamezgoult vache stérile, de eddez châtrer et ezguel manquer le but (assigné par la nature). Dans cer­ tains dialectes, même algériens, on dit quelquefois par abréviation et au vocatif : a met'i'outh ou a lhamet’ ô femme ! comme dans : a MoH\ pour a Moh’and, ô Moh’am- med ! Mais jamais, en aucun cas, le th final ou initial ne peut faire partie de la racine. (2) Voy. note (3), p. lx x x v u . — Le masculin afounas , comme agmar, n’est plus usité que dans quelques dia­ lectes, entre autres le chaouia. vu http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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