Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— LXIX — aussi français par la naturalisation que par les idées; Mohammed Belaïd, qui les avait précédés à la Cour d’Appel ; Omar-ou-Hanouz, des Beni- Oughlis, récemment nommé à Azazga; Sadi ben Zitouni, des Beni-Yala, actuellement à Akbou, et Ismaïl Mimoun, d’El-Kseur, qui m’ont été d’une grande utilité; mes anciens élèves du Cours nor­ mal : Amrouch (1), de Djemat-Sahridj ; Amar-ou- Saïd Laraby et Mohand Saïd ben Belkassem, des Beni-Irathen, ainsi que Kaci, des Beni-Menguel- lat, tous adjoints ou moniteurs dans les écoles de Kabylie ; le sympathique cheikh Mohand, des Beni-Fraoucen, et son voisin des Beni-Yahia, Si Ben Abd-Esselam, officiers d’Académie ; le frère du président des Beni-Yenni, Boussaad, (1) J’apprends, en écrivant ces lignes, que le malheureux Amrouch est mort des suites d’une longue et douloureuse maladie. Il est bien regrettable de voir disparaître préma­ turément un homme d’un esprit si ouvert : il emporte dans la tombe les espérances que nous avions fondées sur lui. C’est ce brave Amrouch qui, répondant aux discours de M, le recteur Jeanmaire et de M. Ch. Lenient, professeur à la Sorbonne, lors de leur passage à Fort-National le 22 mars 1886, « se lève, raconte M. Prcssard dans la Revue » pédagogique du 15 septembre 1886, pour remercier, dans » les meilleurs termes, le chef de l’Académie, les inspec- » teurs et les professeurs de France qui sont venus voir » leur pays et leurs écoles ; qui nous assure que les Ka- » byles n’oublieront jamais cette visite ; et, confiant dans » l’avenir, il boit à la fusion des races... » M. Ch. Lenient, ancien député de Melun, était venu visiter l’Algérie et la Tunisie en compagnie de Mlue Lenient; il n’oubliera pas non plus, je puis l’assurer aux Kabyles, l’accueil plein http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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