Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 416 — Es'ken as thagd’imth (1), ats itliba; Errith d’eççand : Açlouhoum r’eir H’adadda ! (2) Eslir’ i lahd’oui* n edhdheba (3), Itsfouldi d’eg louso, Itsûanad’ d’eg eççyoucla. D’oug akthal ar ijeramâ (4), Ouissen ach idhmd? leh’seb at’as d’ elfaïda. (1) Tambourin; petite pioche, gadouma. (2) Cela veut dire : « Qu’il prenne une pioche pour gagner sa vie ! Qu’il se remette au travail manuel ! Ses aïeux n’ont-ils pas été forgerons ? » (Sing. ah'addad). (3) C’est le mot arabe ç — dheba' hyène, employé ici avec le sens de vanité ou de folie. — En kabyle : iffis ; chez les Beni-Djennad : atnkiraou. (4) AHhal ou achthal, mesurage ou récolte d’olives, de figues1, de glands doux, etc. Ce vers est un dicton kabyle correspondant à l’arabe : ./■J ï J I . . . . J . Elli ieh’seb ouah'd-hou, ichW Ihou. « Celui qui fait son compte tout seul ( c’est-à-dire » Yégoïste ou Vavare), se trompe s’il espère réaliser de gros » bénéfices. » — En français : « Celui qui compte seul » compte deux fois, c'est-à-dire est sujet à erreur. » http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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