Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 404 — » Mer ii souüfen, barka eddouas, » Erraï -ath eouben (1). » Mana Aqèaïli, d’ clâadas, » Metlii tt teh’elledli, ad’ iboutiben (2). » Edh-li’ou d’ elmersoul, » Billah, a et’t’eir, ma d’oui fsousen, » Abrid’ ilc melloul (3). » Ers i louad, ezguer iftliisen (4) : » Sellem âla St’amboul (5), » Aïth-Yenni, lembath r’oursen. » R’our Aïtli elmâqoul, » Aoual n ecçouab, ar th kemmesen (6). » Oui* d’egsen amahboul, » R’as ouin ih’ed’qen, issen. (1) Si les Aïth-Ouasiff avaient écouté mes conseils, ils auraient cessé une lutte 'désastreuse pour eux. — Mer pour lemmer. (2) Mais le Kabyle, — c’est dans son habitude, — si tu le supplies, il lève la queue (comme un chat), c’est-à-dire : il se regimbe. — On dit avec le mot rnelhi : methi the- roh'edh r'el llchela, aoui d asemmour. (3) Ton chemin est bien tracé. (4) On appelle ainsi, chez les Boni-Yenni, certains en­ droits fertiles dans le voisinage des rivières. (5) Comparaison flatteuse à l’adresse des Beni-Yenni. Le mot Si’amboul (Constantinople) désigne les Turcs en général. (6) Sens propre de ek'mes : serrer de l’argent. — Va­ riante : ar th li’effedhen. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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