Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 402 — » Arets tsalbaben(l). » La tsemd’egcVaguen koull ass, » Lakai'n etsr’elben. » Thaddarth thehd’cmi ar elsas, » Hoüdden as ir’raben. » Emkoull oua idja Ih’aras, » Roh’en irkoùll saben ! » Ma h’oublien k sououl, » Ma thetsroudh, ak id sedhsen. . » Oua h’aqq Elmenzoul, » D’ kra iouran d’eg korrasen, » Laok d’ Ennebi Errasoul, » D’ Ouguellid’ iv’ d iâoussen (2), » Otar âd’iler’ elfh’oul » Ed’ ouid’ illan d’afrasen (3). » Esselam ôlikoum, et s’emparèrent des propriétés environnantes. Il y eut de part et d’autre 75 guerriers qui restèrent sur le terrain : 30 du côté des Beni-Yenni et 45 du côté des Bcni-Ouasiff. Les habitants du village penchaient d’abord pour les Béni- Üuasiff, auprès desquels ils avaient fui; mais la victoire ayant été en faveur de leurs adversaires, ils conclurent la paix avec eux et entrèrent dans leur ioufiq (réunion fie plusieurs hameaux, ayant des intérêts communs et soumis à uhe même administration). ^ (1) Au point qu’ils l’attaquèrent ; de elbeb attaquer. (2) Par le Koran (El Menzoul ), par ce qui est écrit dans les livres, par le Prophète envoyé, par le Souverain Roi qui veille sur nous... (3) C’est une métaphore. Le mot afrasen se dit au propre des ordures qui encombrent souvent la cour d’une maison kabyle. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=