Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions
— 400 — Isla ias Yousef-ou-Kasi i ourgaz enni, imid iehd’^r, ibd’a d imiren thaqcit’ agui: « Billoh, ak azener’ , a et’t’eir, a emmi, » Eççebah’ zik houzz afrïouen. » Lembath ik d’oug Aïth-Yenni, » Dar elazz d’eg Gaouaouen. » I thlatha thouddar enni, » Our d’id’sent sâd’ler’ ïou<?n (1). » Igoull dher’a our as iéaoiid’ i thiitha (2) r’our- sen; iroh’d r’er Aïth-Yenni d’eg idhenni, imla iasen akken enmour’en. Azekka enni eççebah’, ibd’a thaqcit’ agui : » Bismillah, anebd’ou lh’açoun; » A lh’a d’eg etsh’essis. » Ekkather’ elqoulïou s errezôun (3), » Ad’sakaïr’ eljis (4). » Ezzaaim ithen itsrajoun (5) » Issen d’eg oulis. (1) Je ne les comparerai avec aucun autre village. — On dit à Bougie : d'id'i, d’id’ek, d’id’es. — û ’id’ menhou throh’edh ? etc. (2) Il jura de ne plus recommencer à chanter chez eux. — Le mot Ihiïlha (coup) signifie ici : chant poétique accom pagné de l'instrument appelé thigd'emlh, sorte de tambour de basque. (3) Je fais vibrer ma voix, en débitant ces vers. (4) Mis pour el jich. Le poète parle des Beni-Yenni. (5) Le brave qui compte sur eux sait qu’ils ne l’aban donneront pas. Le poète fait allusion à lui-même. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues
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