Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 398 — H’oujjen irkoull s elkemal, Ezran elkaba f ond’mis (1). Aï aguellid’, ith inchan, la khaleq lârach (2), Ig ekhd’em esseba bou thissa s (3) Idja lborhan d’eg A’idel : El qermoud sïoua lefrach (4). Etserer’ (5) k, a ouah’ad elouh’id’, la âllam lr’ouyoub, Gucrer’ ale Lqoran, d’ Etsouh’id’, D’ et’t’elba aïth lekthoub, H’echer ar’ aok d’ ennebi louah’id’, A’fou iar’ ed’d’enoub. toutes les autres montagnes qui cachaient la Meckke, et le Temple sacré apparut à tous; il s’en détacha même, dit-on, une pierre noire qui vint consolider la mosquée de Sidi-Yah’ia. (1) Par un effet de sa puissance miraculeuse. — Variante : $imams, la ka’ba elle-même. (2) Maître du trône suprême. — La’rach pour eîa’rch ou eîkoursi. (3) Voilà ce qu’a fait le lion redoutable. — Singulier : ihissi ou thassa, bravoure, vaillance, intrépidité. (4) Les tuiles, chez les Beni-Aidel, au lieu d’êtïe super­ posées ou attachées comme partout ailleurs, sont posées l’une à côté de l’autre et se tiennent d’elles-mêjnes, par suite d’une invocation de Sidi-Yah’ia. On lui attribue cette phrase : inas ouin ibr’an ad' issou, mk ad,' ed’ler' ; ouin ibr’an, ad’ id'êl, nekad’ essour’. (5) De là : amatsar, mendiant. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=