Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

396 — Hesben t irkomlli (1), Bekhlaf immas aï edjan. Oür as egguin (2) eclichan. Iour’dbadh essebâ aremli. Sidi-Iali’ia, izem aberkan, D’i thrnourtli Esseh’ari, D'aâssas d’eg El-H’ammam, S’ennour itsaii. S elfedlil em bab el Iah’kam, El khaleq, Errah’man, Ieli’ia azgaer it’illi. Aouen alser’ lah’dith idhran R’ef Sidi-Touati (3). Icheggâ et’t’elba ir’ran R’our Elâidali. ce poèrne, Sidi-Yah’ia, de retour à son village, après une longue absence, apprit que sa pauvre mère avait été oubliée dans la distribution de la viande ; c’est alors qu’il fit ressusciter le bœuf en question. Il ne faut pas confondre Ihimechreï ou Ihisenr’ith avec tkaseglouth. Ce dernier terme se dit d’un animal volé ou tué par le propriétaire môme, pour être mangé en cachette. Dans ce dernier cas, la coûtame kabyle exige que le pro­ priétaire en fasse la déclaration au village, afin que les femmes enceintes et les malades^ puissent avoir de la viande, s’ils en désirent. (1) Ils le répartirent entre eux tous. (2) De cg. Les verbes ennan , h’esben , edjan et egguin, ont pour sujet : les gens du village. (3) Contemporain de Sidi-Yah’ia. Sa mosquée est aujour­ d’hui occupée par l’arsenal d’artillerie. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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