Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 393 — Leh’qen aguellid’, oui* ikkir, D’eg olisou ir’leb ith idhes. Netsa d’aryen enr’ant s eddekir. Koull oua d’eg d’im ikhnounes. Akken aok d’oug fous n elmouth, R ’ef tha our n oujib (1). Lh’açoul Iour’al ourgaz tsamet’t’outb (2)! Aï ameggaz h’ekker el qoul. R’er ouaklt iklireb asen ennir "(3), Iououetti r’er medden s îles ; Bab el lmed’heb our iskir (4), Kra ith iqroun ioumes (5). Aï aguellid’, aï ouzmir, A ouin our ir’d’ir idhes, Themmidh aner’ g ouass oukmir (6), D’ejmiâ akka d enlVesses ! (7) (1) Tous furent ainsi exterminés, par suite d’une intrigue indigne, (2) L ’homme fut considéré comme une femme et sacrifié à elle. « D’après les règles de la coutume kabyle, si un » homme tue une femme, les parents de la victime ne » peuvent exercer de représailles que sur une femme de la « famille du meurtrier, et non sur le meurtrier lui-même. » La vie de l’homme est regardée comme ayant une valeur » bien supérieure à celle de la femme. » (Hanoteau, Poésies populaires de la Kabylie, p. 240.) (3) Il troubla leur paix, en les excitant les uns contre les autres. (4) L ’homme aux penchants pervers. ,(5) Quiconque l’approche se salit. (6) Ass oukmir, le jour du Jugement dernier, de ikrner , être difficile, terrible. (7) Ainsi que tous ceux qui écoutent. D'ejmia' pour d' jm ia’, et enh’esses ou neh’esses pour netsh’essis. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=