Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 384 — Chansons sur le henni (1) Ancelli r’ef ennebi, d’elouajeb ak nini : (2) A’theq ar’, aqtor’ d’eg eddehicha g ouggue- [Ihent (3) lemh’ani. Aï chekrer’ d’eg lemzîien, ilhéddoun id’i. Er’ran, fehmen lemâani, irna tchâouaren u Matcht am in ihedderen ouah’d’es, iougui [Rabbi. (4) Aï ernir’ d’eg elkhalath, tliid’ak en zik enni. (5) Mi sla-nt i lâib, rendent, our hedderent souaïn [our nelli. Mouthent, rezfent r’er ouakal, erthah’ent i ljil [agui. Abâdh izlia d’eg ellebsa, d’elmakla 1lâali. Iak nek ennejmïou ifrer’ : netsrajou Rabbi. (1) En kabyle : Isefra n Ih’enni. Le mot arabe -g-Xa* h'enna désigne un arbrisseau dont les feuilles séchées, mises en poudre et empâtées avec, de l’eau, servent à teindre les doigts en rouge, à l’occasion de certaines céré­ monies. Ces chansons sont surtout débitées chez les Deni- Irathen et les Beni-Fraoucen . (2) On commence toujours, dans ces chansons, par bénir le Prophète. Les vens sont de huit, dix, douze ou quatorze pieds ; ils n’en ont que cinq et sept dans les chansons ordi­ naires, semblables à, celles qui précèdent. (3) Mis pour d’eg ougguelhenl ou d'cg ououlhenl lemh’ani. (4) Mis pour ouin iougui Rabbi, (5) Il y a aussi cette variants : soulh ezzin eUa'ali. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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