Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 382 — Lélam izouqen, Choudden r’er ezzed’ma, Refd’en r’er douchman (1). Mara mouafaqen, Koull chi selh’ekma. R’as aïth dhoulaman (2), Aâd’aon, ath h’erqen ; Idfâ ler’rama S eljiis d’elgouman. Itçoubbou rqiqen, Fi lilt edhdhelma, R’ef thizi Lmaouan (3). Imgoud’en emdeqqen, Irra then ef thama (4), Ijeggueh’ erremman. Etsoudjar âouqen,, Idjad elqiama Isaowt’ ar aman (5). (1) Mot turc qui signifie ennemi. On dit : nek d’id’ek douchman. — Ces vers sont de cinq pieds et finissent par trois rimes différentes. (2) Les gens terribles, c’est-à-dire les Français. (3) Col près de Sétif ; d'où le nom du village français Maouan. (4) E f ou f pour r’ef, comme eg ou g pour d'eg. (5) Mesure : i saou t'ar a man. Les voyelles aou ici, comme dans le mot aok ou aouk, forment avec l’s une seule syllabe. C’est comme s’il y avait un 3 ouaou djczmé. Isaout' ar aman (la neige) a pu arriver jusqu’aux plaines et à la mer. On dit aussi : isaout' ad'iili d’esseU'an , il peut devenir roi. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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