Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 381 — Thoura, mi g ekhfiou iktheb, D’i Ikif laok d’echchereb Oulamek âddir’ tliilas! Thaqravtli n Ath-A’zzouz aï d’ lqocba (1) : D’echcherà sennouba, Am thejmaatli n eltribounar. Atsaïa thouli d Yamina souadda, Theboui d ellamba, R ’er D’ahbiya : ad’ efrout lechourar. Yamina thakerrousset n errekba, Thiklis s ezziada (2), ltsaouin dibich r’er Bogliar (3). (1) Jusqu’aux femmes qui font des réunions nocturnes et commentent les nouvelles à tour de rôle, comme dans un club politique. (2) Rapide comme une voiture de poste, ou bien, comme l’a dit La Fontaine : « Légère et court vêtue, elle allait à grands pas. » (3) Dans cette chanson, le premier vers est de dix pieds ; le second en a cinq et le troisième huit. Les mots eltribou­ nar, ellamba , thakerrousset , dibich ne sont autres que les mots français tribunal, lampe, carrosse, dépêche. C'est une chanson ironique sur les gens de ce pâté de maisons qui avoisinent l’école kabyle-française de Tamazirt, c’est-à- dire les Alh-A'szouz. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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