Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— 378 — Theh’kem l'absinthe (1) felli, Thouerreth \i thiselbi Aï esteh’ar’ baba ath nzer. Thih’d’aïin aï netsh’ibbi, Thélmedh, a Rabbi ; D'errouh’, a thouzimt, iouâr (2). # Tsh’ibbin medden aok (3) asfel (4), Koull oua d’aïg lVemmel ; Nek d’amkhalef d’eg et't'ebiaa. Lalilak ïou, b’add math iaqel (5), D’eg leblad irkoull ; Sïoua ouin tlieddeb elmali’na. (1) Je ferai remarquer, avec M. le général Hanoteau, que dans la poésie le nombre des mots arabes est beau­ coup plus grand que dans la prose. Les poètes kabyles croient faire preuve d’érudition et rehausser le mérite de leurs œuvres, en les saturant d’expressions arabes, que très souvent ils détournent de leur signification. Ils com­ mencent même à y introduire des mots français, comme celui qui est l’objet de cette remarque. (2) Se donner la mort, n’est-ce pas, ô belle, une chose horrible et réprouvée de Dieu ? (3) Comme la particule ai, le mot aok ou laok forme une seule syllabe. De même quand deux i se suivent. (4) Se faire dire la bonne aventure ; chercher à conjurer une maladie en sacrifiant un coq ou tout autre animal appelé asfel, dans ce cas. (5) Mis pour h'add m our Ih ia'qqel. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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