Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

XI CHANSONS KABYLES <*> Chansons ordinaires Aï aguellid’, a lâali, Aï Ihqedderedh felli ; Koull ioum felli d’ah’ebber (2). (1) Quelques-unes de ces chansons kabyles sont attribuées à un poète encore vivant : El-Iladj-Rabah’ , de Thaguemmount-ou-Kcmmch, tribu des Aïth-Mah’moud, confédération des Beni-A’ïssi. M. le général Hanoteau a déjà publié de lui un poème sur l’insurrection de 1856. (Combat au marché des Ouadhia. (Voir Poésies populaires de la Kabijlie, p. 90.) On m'a affirmé que les Miracles de Sidi-Yah'ia-La’idali, qu’on trouvera plus loin dans ce recueil, sont également du même auteur. Il ne m’a pas été possible de le rencontrer et de contrôler l’exactitude du fait. (2) Le premier et le troisième vers sont de sept pieds, le second en a cinq ; c’est la mesure ordinaire dans la plupart des poésies kabyles. La particule ai forme une seule syllabe diphtongue ; les voyelles soulignées ne comptent pas dans la mesure. Voici comment il faut scander la première strophe : A ia guel lid', a la’a li, Aï Ihqed dredh fel li ; Koull ioum fel li d’a h’eb ber. De même pour les autres. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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