Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XLVII — qui daignent s’occuper ainsi des plus humbles même 'des enfants indigènes. Ils ne sont pas si nombreux, non plus, les indigènes qui, ayant dépouillé le burnous et le fanatisme, sont deve­ nus absolument français, non-seulement par le costume et les idées, mais aussi par les qualités du cœur. L ’œuvre de MM. Desvaux et Séroka fut, après eux, continuée par M. le général Forgemol de Bostquénard, qui commande au­ jourd’hui le 11e corps d’ armée, à Nantes. Enfant de Biskra, je sais qu’il a religieusement observé les traditions léguées par ses émînents prédé­ cesseurs, qui furent en même temps ses meil­ leurs amis. Il est juste de reconnaître qu’en territoire civil quelques administrateurs, à l’exemple de l’autorité militaire, procèdent aujourd’hui par l’emploi de moyens analogues : ils préfèrent donner des récompenses pécuniairesou des vête­ ments, plutôt que de faire des distributions de livres ou d’images peu appréciées des indigènes. Aussi obtiennent-ils, dans leurs communes respectives, des résultats sérieux au point de vue de la fréquentation et de l’assiduité scolaires. L ’un d’eux, M. Demonque, à Fort-National, n’hésite pas, pour attirer et conserver de bons sujets dans les ^écoles de sa circonscriptions, à rétribuer même les parents par des gratifica­ tions mensuelles, sans lesquelles ils auraient depuis longtemps retiré leurs fils ou leurs filles. Un autre, M. Murat, à Sidi-Aïch, ne manque pas de distribuer, de temps en temps, de petites sommes d’argent destinées à régaler les élèves http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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