Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XLIII — de l’Algérie, aux résultats obtenus par les maîtres dévoués qui ont dirigé ou dirigent encore ces écoles, de Constantine à Touggourt, d’Alger à Ghardaïa, d’Oran à Mostaganem et à Tlemcen : les noms de MM. Antoine, Décieux, Delord, Depeille, Destrées, Fatali, Faure, Lagleyze, sont assez, connus pour que j ’aie besoin de faire res­ sortir leurs mérites personnels. C’est à ce pro­ gramme rudimentaire et pratique qu’est dû, en grande partie, le retentissant succès du plus ancien d’entre eux, M. Colombo, de Biskra. Bien que son éloge ne soit plus à faire, je crois de­ voir, néanmoins, placer sous les yeux du lecteur un passage de la brochure précitée de M. G. Be­ noist, relatif à mon vénéré maître; le voici : « L ’école de garçons (de Biskra) fut fondée en » 1855, par M. le général Desvaux, qui comman- » dait alors la Subdivision de Batna, qui eut » ensuite le commandement de la province, et » par M. le chef de bataillon Séroka, comman- » dant supérieur du Cercle. Elle s’ouvrit en 1856. » Biskra, que visitent aujourd’hui tous les tou- » ristes, était alors au bout du monde : ceux qui » y allaient écrivaient leur testament. Où trouver » un instituteur? On prit un sous-officier qui » venait d’être libéré, qui n’avait pas de brevet, » mais qui était honnête, dévoué au devoir. Le » général se connaissait en hommes: il avait » mis la main sur un véritable instituteur, » M. Colombo, qui prit plus tard son brevet, » tenant à posséder le titre exigé de ses collè- » gués. Aujourd’hui en retraite, officier d’Acadé- http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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