Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XXXV — la zaouia (1). Seuls, les docteurs de la foi ont ce privilège dans les hautes études théologi­ ques, qui n’ont guère laissé de trace en Al­ gérie. De plus, nos indigènes sont de grands Ly^j! ^ \ 1, 3 Lfl1 I j l^ »l ^p 1 Lx^Lo J*-C j p-vJ1 J Lî ^ ^ j - ’jpsrü J J l^-'c Inn ellad'ina âmanou. ou ellad'ina hadou, ou ennaçara, ou eçpabiina, men âmana billahi oua liaoumi lakhiri, oua a’mila çalih’en, fa lahourn ajrouhoum a’inda rabbihim, oua la khaoufoun a’iayhim oua la houtn iouli zanouna. (Cliap. II, verset 59.) Il est vrai qu’on rencontre aussi des passages contradic­ toires ; mais ils sont moins nombreux et moins explicites. Si les préceptes que je mets en évidence n’en sont pas une abrogation absolue, on peut les opposer aux récentes protestations d’un groupe isolé d’indigènes contre la diffu­ sion de l’instruction française chez leurs coreligionnaires'. Pauvres gens ! Ils n’ont pas conscience de ce qu’ils font. Sans tenir compte de ces manifestations malencontreuses adressées à nos ministres passant à Tlemcen, on doit plaindre leurs auteurs plutôt que de leur en vouloir, et chercher à les ramener dans la bonne voie. (1) C’est ainsi que j ’avais appris tout le Koran, avant de commencer l’étude du français. Si je suis parvenu à y voir clair aujourd’hui, c’est grâce à la méthode analytique et aux principes que j ’ai reçus de mes excellents maîtres dans 1’enseignement de l’arabe : MM. Bresnier et Houdas, mes prédécesseurs à la chaire publique d’Alger. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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