Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XXVI — opinion en termes non moins précis : « ... Cepen- » dant, écrit-il à M. le Ministre de l’Iiistruc- » tion publique (1), l’intérêt même et l’égoïsme » bien entendu conseillent de relever par la » communication de la langue et des idées » françaises, de racheter par le progrès matériel » et moral celte population déchue, qui vit et vi- » vra forcément au sein de la Colonie, qui réagira » sur elle par ses vices et son inertie si nous ne » parvenons à la transformer dans une certaine » mesure, à la rendre utile et productrice.... » D’aiîlêurs, ces peuples, si divers d’origine, de » langues et de coutumes, ne sont pas également » réfractaires à la civilisation ; ils ont jadis subi » l’influence de la paix romaine. On sait que les » Kabyles, s u t lesquels il faut surtout compter » pour le succès de cette rénovation de l’Afrique » occidentale, ont évolué d’eux-mêmes vers un » état social relativement avancé.... Donc le » problème n’est pas insoluble; donc le progrès » est possible autant que nécessaire. » Je voudrais reproduire tout ce qui a été dit sur l’instruction des indigènes : ce grave sujet me sion solennelle, Je la bouche d’Abdelkader : « Souviens- toi, mon fils, que les liens de la reconnaissance sont des chaînes d'or indissolubles. » C’était en 1805, après la céré­ monie du concours général de la Sorbonne ; je venais d’être présenté à l’émir par M, Duruy lui-même. (1) Rapport sur l'instruction publique en Algérie, extrait de la Revue pédagogique. (Paris, librairie Ch. Dclagrave, 1886.) http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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