Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

X X IV — » sécurité sans rien sacrifier de leurs convic- » tiens... » Je ne puis résister au désir de reproduire éga­ lement l’appréciation de deux hommes dont s’honore le corps universitaire : MM. Glachant et Foncin. Dans une conférence faite à la Société historique (cercle Saint-Simon), le 1er mars 1884, à propos delà propagation delà langue nationale par YAlliance française, M. Foncin communi­ quait à son auditoire les réflexions suivantes (1) : « Nous n’avons, dit-il, récolté jusqu’ici dans le » champ intellectuel du monde algérien indigène » que de maigres moissons. Pourquoi? Parce »■que nous n’y avons semé d’une main avare » quê quelques grains tombés à l’aventure. Il est » seulement surprenant que l’expérience faite » dans d’aussi mauvaises conditions n’ait pas » complètement avorté. Or, l’avortement n’a pas » été complet, puisqu’en dépit de tout, un certain » nombre de jeunes indigènes sont devenus mé- » decins, instituteurs, employés dans les admi- » nistrations publiques algériennes, puisque » l’un d’eux, originaire de Biskra, professe à » l’École supérieure des lettres d’Alger (2), puis- (1) Ces réflexions sont empruntées à une brochure inti­ tulée : L’Alliance française et l'enseignement de la langue française en Tunisie et en Algérie. (Paris, siège de l’A l­ liance française.) (2) Je saisis avec empressement l’occasion qui s’offre à moi pour remercier vivement M. Foncin, en mon nom personnel et au nom de mes anciens condisciples, du http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=