Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XX — fait remarquer de M. Lemercier, vice-président du Club, de MM. les sénateurs Blanc et Roussel, avec lesquels il a conservé les relations les plus amicales. Je sais, de plus, que, sur leurs pres­ santes instances, il s’est décidé cet hiver à aller visiter Paris, et qu’il en est revenu plein d’en­ thousiasme, prêt à y retourner à la prochaine occasion. J’ai encore entendu le savant Si Ben Djeddou, adjoint indigène des Beni-Yala, officier de la Légion d’honneur, auquel je dois de nom­ breux écrits,-et qui a gracieusement mis à ma disposition son secrétaire, pour m’aider à relever le catalogue de sa bibliothèque et de celles de la localité. Je ne puis oublier ses deux voisins : le caïd Si Ceyd ben Abid, du Sahel-Guebli, égale­ ment officier de la Légion d’honneur, et le caïd Si Bouzid, des Beni-Ourtilan : le premier a un fils déjà d’un certain âge, Si Ali ben Ouari, qui parle admirablement le français et m’a laissé une très agréable impression. Tous sont abso­ lument favorables à l’introduction de la langue française chez eux. Je n’essayerai pas de rap­ porter leurs conversations : il me suffit de les avoir montrés sous ce jour pour qu’on sache à quoi s’en tenir sur le fond de leur pensée. J’ai la conviction profonde qu’on peut favorablement augurer de l’avenir d’un tel pays, si bien préparé pour recevoir une semence féconde. 11 appar­ tient au Gouvernement de la rendre abondante et fructueuse, et de risquer quelques capitaux pour englober ce pays dans le grand mouvement de rénovation scolaire, né du décret du 13 février 1883. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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