Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CCXXXVII — ibr’ ara ath ist’ikher netsa s iman is, iéredh ach-h’al d* ïoun ad’ iroh’ ath isoufer’ s douro, s snath, armi isaouodh khamsa douro ; ouiamma ïoun our ibr’ ara ath inher sinn, d’eg thouguets our’onfou its r’ounfan. Lh’açoun, akken iroua our’ioul enni, iffer’ s imanis d’eg iguer enni, iroh’ r’er thama ennidhen. Hatlia ouaïn id h’okkoun r’ef Aïth-Jennad’. Ouamma thoura, ar’ounfou enni n zik, djan t, oqqolen sââoun ir’ouial, rnan tsbegguidhen ikhamen n sen. Ma ilia d’ajilban, ouid’ak msakith ith ithetsen, mazalt ikerref ithen. Légende de Sidi-Mançour On dît que Sidi-Mançour avait une grande puissance miraculeuse. Il descendit, un jour, au village d’Iakkouren pour s’y fixer avec sa jument. Mais les habitants de ce village n’eurent aucune considération pour lui, hormis leurs femmes, qui le respectèrent et le reçurent de leur mieux. Quant aux hommes, ils l’abreuvèrent d’outrages et né lui laissèrent pas de repos : chaque fois qu’il faisait sortir sa jument pour la conduire au pâturage, ils le guettaient à son passage dans les champs; lorsque la pauvre bête tondait un brin d’herbe dans la propriété de quelqu’un, ils en poursuivaient le maître de leurs cris et de leurs injures. Le malheureux était réduit à la museler en l’emmenant au pâturage, afin d’échapper aux tourments de ces gens ou milieu desquels il se trouvait; il ne lui enlevait la muselière qu’en arrivant à l’endroit où il pouvait la laisser http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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