Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CCXXXIV — Elle, .avait une chèvre qui la faisait vivre, elle et son fils , mais qui ne lui appartenait pas. Son embarras était extrême. Elle alla trouver ses nouveaux voisins et leur dit : « Je vous immole mon fils plutôt que de subir la honte. » — Refuser l’offrande traditionnelle, c’eût été un manque­ ment à l’usage sacré et une grave injure à la pauvre veuve. Ils acceptèrent ; mais au lieu d’égorger l’enfant, ils l’élevèrent à l’insu de sa mère. Arrivé à l’âge d’homme, il fut reconnu par elle à une marque particulière. Cette femme bénit les bienfaiteurs de son fils. Dieu l’exauça et permit à ces braves gens de fonder une ville à laquelle, par reconnaissance, ils donnèrent le nom de Qcer (forteresse) T ’ina, qui plus tard devint Qcent’ina ou Qcernt’ina, par une permu­ tation, fréquente dans toutes les langues, de IV en n ou en m. La légende dit aussi que l’enfant, devenu homme, se fit remarquer par sa vaillance guerrière et fut proclamé roi par ceux-là mêmes qui l’avaient élevé. C’est alors qu’il songea à leur édifier la forteresse en question, qu’il appela du nom de sa mère T’ina. XVI Sidi-Mançour Qaren r’ef Sidi-Mançour d’bab 1lborhan aqet- aan. 1rs, ïoun ouass, d’eg thaddarth Ia’lckouren, ad’izd’er’ d’egs, s thagmarth is. Lakinni aïth tsaddarth enni oui* as guin echchan, our as ski- http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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