Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CCXXVII — lah. Idekouel ed, ïouala izzi azd essour, ieh’seb iman is itsouah’bes, iguenncz soufell ouâoud’ïou is, iououeth ith s ouachbour, ifell r’ef essour enni, iser’li tliama enni d’eg ellarTqiyelen Errou­ man, tsoured’men aok s essour enni, isedre.m fell asen. Sidi-Abdallah ieh’mod Rabbi d’eg léin ith inan r’ef iâd’aoun is. It’leb d’egs ad’ idj ljiha n eççemâa enni our nedrim ara, akken tbedd ïouakken ara chfouir fëllas medden, ou ath id tsmeklhaïn ats thmourthis. Légende de Sidi-Abdallah Près de la roule muletière conduisant de Cons- tantine à la forêt des Mouïas, s’élève une tour qui a donné naissance à une légende fameuse. On raconte que Sidi-Abdallah, poursuivi parles Romains alors maîtres du pays, ne s’arrêta qu’à l’endroit où est cette tour, afin de s’y reposer. Ayant attaché son coursier à ses pieds, il s’éten­ dit à terre et s’endormit. Les Romains ne tar­ dèrent pas à le découvrir et résolurent de l’en­ tourer d’un rempart infranchissable, pour pou­ voir le persécuter à leur aise dans cette enceinte. La construction était presque achevée, quand une larme coula de l’œil du coursier et vint tom­ ber sur la joue de Sidi-Abdallah. Celui-ci, réveillé en sursaut et s’apercevant qu’il était prisonnier, monta vite en selle, éperonna son coursier et franchit d’un bond la haute tour, dont une partie fut renversée sur les Romains, qui, à ce moment, faisaient la sieste : ils périrent sous les décom­ bres. Sidi-Abdallah rendit grâce à Dieu du se- http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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