Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CCXIX — enni, d’ amrabedh, israh’ aksoum b oumchich, inna ias : eççeb I — Imïren iour’al ouksoum d’a- mcbich, irouel. Argaz enni izlan amchich, imsekh ith Rabbi, iour’al d’ bourourou, éla kha- t’er eççii'a ines tlieqreb tliin b oumchich. — Bou- '• rourou r’ourés sin iferraoun : ïoun r’ezzif, ouaïdh >./ ouzzil. Anechth enni iousa th id g errai is ar’ez- fan, imi ibr’a ad’ ikrem inebgaoun; erraï aouzlan, imi isen izla amchich. ; Tradition de la chouette Autrefois, la chouette était un homme. Il avait beaucoup de fortune. Un jour des hôtes vinrent chez lui. Il prit d’abord un mouton pour l’égorger en leur honneur, mais il en eut du regret. Il prit, tour ù tour, un bouc, une brebis, une chèvre, et se ravisa de même. Enfin, il saisit un chat, l’égorgea, le fit cuire pour le dîner et le leur servit avec du kouskous. Un des convives, qui était marabout, sentit la chair de chat et lui dit: « Va-t’en ! » — Aussitôt elle fut transformée en un chat vivant, qui prit la fuite. L’homme qui l’avait égorgé fut changé en une chouette, à cause de la ressemblance de celle-ci avec le chat. — La chouette a deux ailes : une longue, l’autre courte. Cela lui provient de ce que l’homme, avant de devenir chouette, avait eu deux pensées, l’une généreuse et l’autre perverse. U eut une pensée généreuse en songeant d’abord à bien traiter ses hôtes ; il eut une pensée perverse en leur égorgeant un chat. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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