Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CCI — iqqes ith thouqqesa ith id isakin d’i thna- f a ( 1) il lui fit une piqûre qui le réveilla du sommeil. Il précède au contraire le verbe dans les phrases répondant à une interrogation. Il est indispensable, dans ce cas, d’employer la parti­ cule affirmative d’ et le conjonctif aï, son corré­ latif. Ex. : achimi irouh’ oufrançis r'er thmourth Ithourkien pourquoi les Français sont- ils allés dans le pays des Turcs? tsiitha ara imiououath id’sen (2) c’est pour se battre avec eux; (1) Les mots thnafa, tsiilha sont mis pour thanafa, d’ thiitha . (2) Ces deux exemples sont empruntés à VEssai de Grammaire Hanoteau, mais sans l’emploi du d’ affirmatif ; voici comment ils y sont donnés : thiitha r'a iouth id’sen, au lieu de tsiilha ara imi­ ououath id’ sert, thoufinaï goufa, etc., au lieu de tsoufin agoufa, etc. L’auteur n’a donc pas compris cette particularité du nom d’action kabyle : il ne la signale dans aucun exemple des pages 204 et ,205. Son dernier exemple est cependant cor­ rect, car le sens de la phrase n’exige pas l’emploi du d’ ; mais le verbe fehmer’ (j’ai compris) doit être mis à la forme d’habitude fehhemer’ (je comprends); ainsi : thessenedh thaqbdilüh sais-tu le kabyle ? afham, fehhemer’ thaqbaïlith; lama’naourhedderer’ ara akken isefk pour ce qui est de comprendre, XIV http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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