Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CLXXVT — TEMPS COMPOSÉS Le prétérit exprime, avons-nous dit, l’idée gé­ nérale du présent, surtout du passé ( passé dé­ fin i, passé indéfini, imparfait, plus-que-parfait), et l’aoriste exprime l’idée du futur. On peut, -cependant, à l’aide du verbe ili, em­ ployé comme auxiliaire, rendre le présent conti­ nuel, Vimparfait, le plus-que-parfait et le futur antérieur. Ex. : ilia itsourar il continue à jouer, il jouait, ellir' t.chir’ imensi j ’avais mangé le dîner, ad' ilir ’ tchir' irnekli (1) j ’aurai mangé le déjeuner. Ainsi, au présent continuel et à l’imparfait, le verbe attributif prend la forme d’habitude ourar jouer, tsourar jouer habituellement. Elle est souvent précédée de ta particule la (2), dite d’habitude, de durée ou de continuité. Ex. : la itsourar il jouait, il continue à jouer, la tsazsalen ils couraient, ils continuent à courir, ils courent toujours, etc. (1) Le mot imekli semble dériver de l’arabe A lf U makla , manger, repas. fi) (2) Dans l’£,tm" de Grammaire Ilanoleau, il est parlé de l’adverbe d’a au lieu de la particule la (Y. p. 117, 1. 24 ; p. 181, 1. 8; p. 182, 1. 4). J’ignore à quelle source le savant auteur a puisé ses renseignements, en ce qui concerne non seulement la particule r’à ou ar a, qui n’existe pas en ka- http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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