Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— CLII — après 1 ’i final du 'radical ; ainsi : er’li tomber, et*lu* je suis tombé, ad’ er’lir* je tomberai (au lieu de cette prononciation défectueuse : et*lier* et ad’ er’liei ■’). Même dans ce cas, Ve initial sera souvent supprimé quand la voyelle suivante est un ij un a ou un ou ; ainsi : r*lit* je suis tombé (plutôt que er'lit*), tchir* j ’ai mangé (plutôt que etchir’). Les verbes de trois consonnes formant deux syllabes, comme : ekchem entrer, ezmer pouvoir, ebzeg mouiller, esken montrer, edhfer suivre, e/ser( 1) étendre, etc, subissent une transposition de voyelle aux per­ sonnes dans lesquelles le radical est suivi d’une où de deux lettres suffixes. Ex. : kechmer' jie suis entré (au lieu de ekche- mer'), kechmen ils sont entrés (au lieu de ek- chemen), ad' kechmer’ j ’entrerai (au lieu de ad' ekchemer’), ad’ kechmen (2) ils entreront (au lieu de ad’ ekchemen). (1) Sans doute de la racine arabe j ^3 fser découvrir, expliquer, commenter. — C’est pour plus de commodité que nous traduisons ces verbes par des infinitifs ; mais on doit se rappeler qu’ils sont à l’impératif masculin singulier. (2) Ces particularités sont très importantes à noter dans http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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