Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions
— CXIX — au datif, ni à l’ablatif. Dans ce cas, le d’ et le th se contractent' en ts (1). Ex. : egma d’œmoqran mon frère est grand, oultma tsamoqrant ma sœur est grande, r ’ouri aqjoun d’amellal j ’ai un chien blanc, r ’ou ri thaq joun t tsam e lla lt j ’ai une chienne blanche, Ils s’emploient au contraire sans la particule d’j lorsqu’ils se rapportent à un nom déterminé, ou faisant lui-même fonction d’attribut et par ■conséquent précédé- de la particule d’. Ex. : egma amertzou mon frère aîné, oultma thamenzouth ma sœur aînée, aa'oud'ïou aberkan n egma le cheval noir de mon frère, d’ arrach imchoumen ce. sont des en fants méchants. Ils s’emploient encore sans le d’, lorsque le substantif qualifié est au génitif, au datif ou à l’ablatif. Ex. : thamet’Vouthn egma amenzou la femme de mon frère aîné, (1) L a contraction du d’ et du th en ts est générale en Kabylic, sauf dans quelques tribus du Djurdjura, comme les Beni-Yenni et les Beni-Menguellat, qui prononcent un simple t. L ’orthographe en ts, adoptée dans ce livre, est donc conforme à l’ usage le plus répandu. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=