Belkassem Ben Sedira : Cours de langue kabyle. Grammaire et versions

— XCVIIi — Va final du féminin est presque toujours rem­ placé au pluriel par oua3 ïoua, ïouin. Ex. : Sing. tharga rigole, thala fontaine, thamilla tourterelle, Plur. thirgoua, thilïoua, thimellïouin. Dans un petit nombre de noms, le th ou ts final se change en a_, si la voyelle précédente est un a} un i, surtout un ou. Ex. : Sing. tharikth selle, thamarth barbe, thamourth pays, thasarouts clef, P lu r. thirika} thimira , thimoura, thisoura. V i qui suit le th du singulier se conserve au pluriel. Ex. : Sing. thithbirth colombe, thislith (1) nouvelle mariée, thijîresth poirier, thimmisth furoncle, Plur. thithbirin , thislathin, th ifir a S j thimmas. (1) Masculin : isli. On donne le nom de thislith b Ouanzar à l’arc-en-ciel, époux ou signe précurseur de la pluie. En temps de sécheresse, les petits Kabyles vont de maison en maison en chantant : « Anzar ! Ansar! a Habbi essou Us id ar azâr ! » Ce qui veut dire : « De la pluie ! de la pluie ! Mon Dieu, faites-la pénétrer jusqu’aux racines les plus profondes ! » Ansar est sans doute un nom propre, dont la signification m’échappe. http:/ /e-mediatheque@mmsh.univ-aix.fr [8-16303_FR] Corpus | Langues

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