Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

72 MA\\TERDI arrive fourbu (1) ne fait pas un long parcours et ne conserve pas de monture; la pire des marches est la Inarche forcée». On rapporte encore qu'il a dit: « C'est cellli qui a une monture faible qui commande à la caravane (2) », c'est-à-dire que c'est sur la marche de celui dont la monture est faible que les autres doivent se régler (3) ; 2° Examiner les chevaux destinés au combat et les reins des montures que chevauchent les guerriers, de manière à n'admet– tre parmi les chevaux de guerre ni les grands et gros, ni les petits et faibles, ni les vieux et épuisés, non plus que les bêtes maigres, exténuées et décharnées, car ces animaux seraient au-dessous de leur tâche et leur faiblesse pourrait avoir des conséquences funestes. L'examen des reins des bêtes de selle et de charge permet d'éliminer celles des premières qui ne peuvent faire campagne et de ne pas surcharger les secondes. Allâh a dit: « Préparez contre eux ce que vous pouvez en fait de forces et de chevaux tenus au piquet» (Koran, VIII, 62), et le Prophète a dit: « Tenez prêts les chevaux de relai, car [59] pour vous leurs reins sont de la force, leurs ventres un trésor» ; 3° Tenir compte de la catégorie à laquelle appartiennent ses cOlnpagnons d'armes, qui sont ou réguliers ou volontaires. Les premiers sont inscrits sur les registres} fig-urent parmi les ayants-droit au fey et doivent le service de guerre sainte; leur solde est acquittée par le trésor public sur le produit du Fey dans la mesure de leur aisance et de leur situation nécessiteuse. D'autre part, les volontaires, qui sont en dehors des listes du dîwân, se composent de nomades, d'Arabes, d'habitants de bourgs et de villes, qui ont obéi à l'appel aux armes, confor– méll1ent à la recommandation di vine: {( Accourez légers et lourds, et combattez de vos biens et de vos personnes dans la voie d'AIlâh ) (Koran, IX, 41). Les mots légers et lO'llrds sont >oN J' (1) Lisez ~~\ avec A et B; une note marginale de ce dernier explique le mot. (2) Ce dire est attribué par d'autres à (Omar (Lane, 179~ b) ; cf. in{rà, p. 186 du texte arabe . . (3) Lisez '-'~ .. avec A et B. e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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