Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

566 TABLE .A.l'~AL YTIQUE par elle -même? fait-elle dis paraître la re ponsabili té ? Défi.ni ~ion de l'ivresse (p. 4·88-490). - D. Aocusation calomnieuse. La vIctIme doit requérir l'application de la peine. Conditions que doivent réunir l'accusé et l'accusateur. Dans quels termes, explicites ou non, l'acousation doit être formul ée. Ce qui a lieu entre époux: serment d'anathème ou li'ân (p. 490-493). - E. 'l'alion et prix du sang. Les attentats contre t les personnes sont intentionnels, acoi– dentels ou semi-intentionnels. Qu'est-ce que l'intention ? Les ayants droit au sang. ~arité de sang entre le coupa?le et la vIc– time; anecdote. Talion entre escla ves et entre Infidèles. Le meurtre accidentel donne lieu à diya, laquelle est à la charge des 'âkila; de combien elle est pour le musulman hOlTIme libre, pour la femlne, pour l'infidèle, etc. Pour le meurtre semi-intentionnel, il y a diya aggravée, de nlême que dans certains autres cas. Meurtre d'un seul par plusieurs; meurtre commandé ou imposé. Talion à exercer quand il s'agit de melnbres ou d'organes, et taux de la diya lorsqu'lI est fait remise du talion. Noms des diverses blessures de la tête, et taux de la diya correspondant à chacune. Blessures des autres parties du corps. Comment, le 'cas échéant, le juge apprécie la dépréciation subie par un e clave. Diya encou– rue à raison d 'un avortement provoqué. Expiation, en outre de la diya, due par le coupable. Cas du serment cinquantenaire. Par qui le talion est-il mis à exécution (p. 493-504). - F. Châtiment discrétionnaire. Définition. Il e t de nature variable et diffère des peine écrites: 1 0 Il varie d -'après le rang du cou pable. Nombre maximum des coups qui peuvent le con. tituer, par exemple pour des faits du même ordre que la fornication ou le vol qualifié; 2° L'intercession en faveu r du coupable est admissible dans de certaines conditions; 3° Il peut entraîner la responsabilité de celui qui l-'ordonne sous la forme de la diya et de l'expiation. Correction d'une femme par son mari. Avec quoi et COll1ment sont infligés les cou ps dans les deux catégories de peines. Di vers châtiments discrétionnaires: crucifixion, promenade ignomi– nieuse' etc. (p. 504-511). CHAPITRE XX. - Du maintien du bon ordre ou lf~sba... .... . ..... !)13 C'e t un devoir d'ordre général imposé à tous par le Koran, mais le mo~tesib diffère, à neuf points de vue, de celui qui s'acquitte volontairement de ce devoir. Qualités requises pour exercer cette fonotion (p. 513-515). - Comparaison avec 1 la magistrature: 1° le lllol).tesib peut aussi recevoir des plaintes, mais de trois espèces \seulelTIent, - et forcer le défendeur fi s'acquitter quand il s'agit de choses de sa compétence' 2° il ne peut écouter que les plaintes relatives à des actes répréhensibles notoires, à 1110ins d'une a utorisation spéciale, et n'est compétent que pour les droits et obligations où il y a aveu; 3° il peut inter– venir d'office pour ce qui est de sa compétence, et sa liberté d'allures est plus grande. Cornparaison avec la charge du Reàres– seur des abus, quant au maintien de l'ordre et à la répression des aotes notoires de méchanceté. Il veille à des faits que le kAdi dédaigne, et cel ui-ci peut même lui adresser des ordonnances; en outre, il ne peut rendre de jugements (p. 515-518). - Sa double mission: 1. Ordonner le bien: A) en ce qui a trait aux droits divins, choses il ordonner: 1 ° soit à une collectivité; exelll pIes e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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