Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

5tO MAWERDI mari, doivent la diya, à moins qu'il n'ait inten tionnellernen t donné la mort, cas où le talion sera exercé contre lui. Les coups du châtiment discrétionnaire peuvent être appli– qués soit à l'aide d'un bâton, soit à l'aide d'un fouet dont le nœud est dénoué (1), comme pour la peine légale. On discute sur la possibilité de l'emploi d'un fouet dont le nœud n'est pas dénoué: Zobeyri tient pour l'affirmative, bien que ce soit (2) une aggravation de la flagellation pratiquée pour les peines légales, et il permet de pousser jusqu'à l'effusion du sang; mais tous les Châfé'ites regardent comme interdit (3) l'usage du fouet dont le nœud n'a pas été dénoué, puisque pareille interdiction existe pour les peine~ légales, où les coups sont plus pénétrants et plus forts; à plus forte raison donc, cette interdictioll doit– elle être la même pour le châtiment discrétionnaire, et ne doit– il pas être permis d'y provoquer une effusion de sang. Il faut que les coups infligés à raison d'une peine légale soient répartis sur tout le corps, après avoir abrité les parties où les coups sont mortels, afin que chaque membre en ait sa 1 part, et il n'est pas permis de limiter les coups à une seule partie. On discute s'il en est de même pour le châtiment dis– crétionnaire: tous les Châfé'ites appliquent à ce dernier le même mode de répartition des coups que pour les peines légales et interdisent de les appliquer tous au même endroit (4); mais Zobeyri, en opposition avec eux, permet de les faire porter tous sur une seule partie du corps, parce que, étant permis d'y soustraire le corps tout entier (5), il est permis aussi d'y sous– traire une partie du corps, à la différence de ce qui se passe pour les peines légalese (1) Écrivez avec A et B, ~~j , tant ici qu'aux lignes 4 et 7. Il se peut d'ailleurs que la traduction ne rende pas d'une façon très exacte le sens d'une expression spéciale sur laquelle je n'ai pu obtenir de renseigoRments, m.~is que l'on r~tr?uve ailleurs, par exemple Ghazzâli, Il:tyâ, II, 201, 1. 23 : ô....)~.-J ~9 .b -'_.M.4.-~ ~_~ > . (2) Je suis la leçon de A, >\j ù~ . (3) Lisez avec A et B 2Sy_~ J,\ . (4) Lisez avec A et B, ~~_::- ) k ...... ~ . (5) Cela doit s'entendre, semble-t-il, du cas où il est fait grâce entière du ohâtiment disorétionnaire. e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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