Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

434 l'viA \VERDI avait témoignée le Prophète. D'après une autre version, il avantagea El- 'Abbàs et lui assigna 7.000 dirhems. A chacun des Ançâr qui avaient participé à Bedr il assigna 4.000 dirhems, et ne donna davantagoe à personne a l 'exception toutefois des veuves du Prophète, à chacune desquelles il assigna 10.000 dirhems, la seule 'Â'icha recevant 12.000 dirhems; il traita comme les premiees Djowayri)rya bent el-ijâreth et Çafiyya bent Hoyayy (1). D'après llne autre version, ce fut 6.000 dirhems qu'il assigna à chacune de ces femmes . A chacun de ceux qui avaient émigré avant la conquête de la Mekke, il assigna 3.000 dirhelTIS, et à chaque mâle converti après la conquête, 2.000 dirhems; les jeunes gens qui avaient pour pères des Emigrés ou des Ançâr furent traités comme cellX qui s'étaient convertis à la suite de la conquête (2). 'Omar ben Aboû Selalna Makhzoûmi ( se vit assigner 4.000 dirhems, parce que sa mère OUffim Selama avait été l'une des femmes du Prophète; cela provoqua cette remarque de Mol).ammed ben 'Abd Allâh ben Dja:Q.cll : [348J « Pourquoi donc avantages-tu 'Omar, alors que nos pères comptent parIni les Émigrés et les combattants de Bedr?» A quoi le khalife répondit: « C'est a cause du rang qu'il avait auprès d ~u Prophète: vienne celui qui peut se réclamer (3) d'une mère comme OUffim Selama, et je satisferai à sa demande! » Il assigna 4.000 dirhems à Osâma ben Zeyd, et alors' Abd Allâh ben 'Omar fit cette remarque: « A moi tu assignes 3.000 dir– hems, et à Osâma 4.000, alors que j'ai participé a des affaires où Osâma ne figurait pas! - Si je lui donne davantage, » dit 'Omar, « c'est parce qll'il était plus cher au Prophète que toi, que son père était plus cher au Prophète que le tien ». Les parts qu~iI attribua aux autres furent proportionnées (1) L-'une et l'autre aussi figuraient parmi les veuves du Prophète. Les chiffres des pensions attribuées aux diverses catégories de bénéfioiaires ne nous ont pas toujours été transmis de la même manière, voir Belâdhori, 450 et 454; et Ibn W âdhih, II, 175. (~) A t-.:.:....iJ \ .A_L........" qui est la bonne leçon; voir Belâdhori, p. 451, 1. 6 et 7 ; Diot. Dozy, etc. (3) Dans le texte de ce passage tel que le rapporte Belâdhori (p. 451, 1. 10), on lit ~~., puis ~\ . e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=