Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

360 .MAWERDI cependant deux de ces derniers, Sehl ben ijoneyf et Aboû Dodjâna Simâk ben Kharacha, qui furent compris dans ' la dis– tribution parce qu'ils invoquèrent leur pauvreté (1) ; quant à la terre, il l'immobilisa à son profit personnel, de sorte qu'elle fit partie de ses « biens d'attribution », donf il disposait à son gré et sur lesquels il pourvoyait à l'entretien de ses femmes. Plus tard, 'Omar les remit à 'Abbâs et à 'Ali pour veiller à leur affectation; 3 0 -5° Les troisième, quatrième et cinquième biens d'attribu– tion sont constitués par trois des châteaux-forts de Khayber, qui en comptait huit: Nâ'im, EI-Kamoûç, Cllikk [ou Ech– Chikk], En-Natât, EI-Ketîba, EI-Watîl)., Es-Solâ.lim et le château d'Eç-Ça'b ben Mo'âdh (2). Le premier que conquit le Prophète fut Nâ'im, auprès duquel fut tué Mal)moûd ben Maslama, frère de Mol).ammed ben Maslama; le seCOlld fut EI-Kamoûç, qui appartenait aux Benoû (3) Aboû 'l-ijokayk : parmi les captives se trouvait Çafiyya bent ijoyay ben Akhtab, femme de Kinâna ben er-Rabî' ben Aboû 'l-ijokayk, que le Prophete se réserva et qu'ensuite il affranchit et épousa en lui constituant en dot sa liberté (4). Ce fut ensuite le tour du ch teau d'Eç-Ça'b ben Mo'âdh, qui était · le plus irrlportant et le mieux fourni en richesses, en vivres et en animaux; vinrent ens"uite Chikk, En– Natât et EI-Ketîba, qui, comme les trois prelniers, furent emportés de vive force; enfin EI-Watîl). et Es-Solâlim, qui furent conquis en dernier lieu, se rendirent par composition après un siège d'une dizaine de jours, les occupants ayant (1) Ces deux hommes sont également mentionnés par la Sirat et Belâ– dhori, p. 19. (2) On retrouve ces noms de châteaux, soit en totalité, soit en partie, dans la Sîrat, notamment II, 186, = Wfd. 758; Bekri, notamment p. 332; Yahya ibn Adam, p. 27; Belâdhori, p. 25; Ibn el-Athîr, II, 166, etc.; Caussin de Perceval, III, 195. (3) Nos divers textes lisent ü~\, et Bekri (p. 332), ~~\ ; j'ai lu au pluriel « Benoü » d'après la Sirat, II, p. 185, 1. 23, == Wf , p. 758, 1. 5; Belâdhari, p. 27, 1. 1, et 24, 1. 6; Ibn el-Athir, II, p. 166, 1. 24. . (4) Sur ce mariage et la constitution de dot en que tian, dont il est maintes fois parlé, cf. Bokhâri, tr. fr., l, 142, et III, 550; Ibn Rochd, Bidâya, II, 18. e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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