Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

CAPITATION ET KHARADJ * * * 3B1 ~our ce qui est de la mesure, n'importe quel ka{îz peut être employé sans faire tort quand le kharâdj est proportionnel et payable en nature, mokâsama; lnais quand il consiste en une quantité déterminée, on rapporte que le ka{îz employé dans le Sawâd par 'Othmân ben ijoneyf et ensuite sanctionné par 'Omar était une mesure du pays dénommée « châborkân ), qui est aussi appelée, d'après YalJ.ya ben Adam, « makhtoûm l).addjâdji » (1); elle représente en poids, dit-on, trente ritl (2). Quand, dans une région donnée, on commence à établir le kharâdj sur le pied d'une n1esure déterminée} on a soin de fixer à cet effet le type de ka{îz le plus connu par les habitants de cette région. (1) Belâdhori, p. 269, dit de même, mais je n'ai pas retrouvé cette expres– sion dans le LiBre de l'impôt joneier de cet auteur. Il faut probablement rattacher le nom de ( Chaborkân » à la ville de ce nom, située en Khorâsâa et dont il est parlé dans la Bibl. geog., t. l, II, III et VI, et Aboulféda, Géogra– phie, Il b, 187 ; on trouve partout la prononciation ou la vocalisation que j'ai reproduite. Cependant le Merâeid (II, 92 et 117) indique la lecture Chobrokân ou Chofrokân, et d'autre part, le Dict. géogr. de la Perse (p. 348) distingue, à tort, les deux villEs de Chobrokân et Cheboûrakân. Cf. Nœldeke, GeselL d. Perser, 457 n. (2) B et B' écrivent grammaticalement ~_b) ù-,,3~j ; mais une correction faite par Enger (probablement d'après ce qui est dit p. 313), porte v\_.,0 W' « huit». On constate dans A la même lacune que dans M. - Ce passag'e est cité par Sauvaire (Journ. as., 1886, l, 450; et cf. 445), qui traduit « ••• trente ratls ». e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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