Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

250 MAWERDI l'arrosage se fait à l'aide d'instruments ou en recourant à un 1 réservoir. Si les dellx modes d'arrosage sont combirlés, il faut, disent les uns, tenir compte du mode principalement employé (1); il faut, d'après d'autres, apprécier équitablement dans quelle proportion chacun d'eux (2) intervient. S'il y a désaccord entre le propriétaire et le percepteur sur le mode d'arrosage, c'est le dire du premier qui l'emporte, mais le second lui défère le serment (3) c011firmatoire; si cependant le propriétaire S')T refuse, il n]est tenu que pour ce qu'il reconnaît. On totalise les diverses variétés de dattiers, et l'on fait de même pour les diverses variétés de vignes, car toutes appar– tiennent à la même espèce, mais on ne totalise pas e11semble les dattiers et les vignes, vu que ce sont des espèces différentes. Quand les fruits du dattier et de la vigne passent à l'état de fruits secs, la zckât ne se prélève (4) qu'après dessiccation com– pIète; quand ils sont tels qu'on ne les emploie qu'à l'état frais, il est perçu le dixieme du prix de vente. Si les ayants droit ont besoin d'exercer leur droit sur les fruits à l'état frais, ils le peuvent, d'apres l'opinion qui dit que le partage est déclaratif de la part de chaclln, et ils ne le peuvent pas d'après l'opinion qui voit dans le partage une vente . Les fruits venant, après qu'il y a eu évaluation, à périr par suite d'un accident naturel, soit terrestre, soit céleste, et avant que la zekâ·t ait pu être versée, échappent à l"impôt; mais s'ils - périssent après cette possibilité, ils la doivent. III. La troisième catégorie de biens comprend les récoltes. Toutes, d'après Aboû aallîfa, doivent la zekât; mais Châfe'i n'y assujettit que ce qui est senlé par l'homme pour servir (1) Je lis avec A 4-:'"~\~., ce qui est confirmé par le texte de Khalîl (p. 42, 1. 13; trad. Perron~ 1,358). (2) Lisez avec A et B ~~ ~~ . (3) Lisez avec A, B et B', VL-.i_)_~'-' ; sur ce serment, qui paraît répondre à notre sermen t en plaids ou juramentum in litem ( Code civil, art. 1369; Baudry-Lacantinerie, Précis de droit civil, II, 941), voir notamment Ça'îdi, gloses sur Kharachi-Kbalîl, III, 339, 1. 17; Kharachi, II 434, 1. 24; v, 172, 1. 16, etc. (4) Lisez avec A, B et Bl, ~~~ ~ . e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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