Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

244 MAWERDI à-dire ou quatre veaux de six mois ou trois vaches d'un an : alors le collecteur perçoit, d'après les uns, la catégorie d'ani– maux qu'il trouve, ou, si toutes les deux existent, la plus avantag_euse ; et, d'après d'autres, il perçoit les vaches. Pour un nombre supérieur, la même proportion est suivie, c'est-à– dire un veau de six mois par trentaine de têtes, et une vache d'un an par quarantaine. c) Quant aux ovins, quarante constituent le minimum impo– sable, et il est prélevé sur ce nombre et jusqu'à cent vingt, une brebis d)ed~a'a [de six mois] ou tIne theniyya [bête d'un an] de l'espèce caprine, à moins que tout le troupeau ne comprenne que de jeunes bêtes au-dessolls de six mois ou d'un an, respec– tivement: dans ce dernier cas, d'après Châfe'i, il est prélevé une jeune bête qui n'a ni six mois ni un an, selon le cas (1), et, d'après Mâlek, ou une brebis de six mois ou une chèvre d'un an. A partir de cent vingt-et-un et jusqu'à deux cents, deux brebis; de deux cent un jusqu'à quatre cents, trois brebis; à partir de quatre cent un, quatre brebis, et ensuite une brebis par chaque centaine en surplus. On additionne les moutons avec les chèvres, les buffles avec les bovins, les chameaux de charge avec les chameaux de course, car ce sont là deux variétés d'une même' espèce; mais on n'additionne pas les chameaux et les bovins, ni les bovins avec les ovins:, à raison de la différence des espèces. Les biens appartenant à une même personne, mais qui SGnt dans des lieux distincts (2), sont totalisés pour la perception de l'impôt. Quand la confusion des biens de plusieurs individus fournit un chiffre imposable, [200J l'impôt est dû comme s'il n'y avait qu'un propriétaire, lorsque les conditions [constitu– tives] d'une association se trouvent réunies en eux. D'après Mâlek (3), « l'association est sans influence tant que chacun des (1) Lisez avec A, ~-::-~_J'-' ~-""~\ . (2) Lisez aveo A et M, V\~.5lA\ ~t;,..L:; . ./ (3) C'est en effet ce qu'enseignent KayrawAni {Risâla, p. gO} et Sîdi-Khalîl (41, 1. 14 et s. ; trad. Perron, 1, 342 et s.) ; et le ms A a interverti il tort les opinions ici rapportées des deux chefs d'école. Cf. aussi Charâni, Balance de la loi musulmane, p. 134, et Bokhâri, l, 471. e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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