Mawerdi : Les statuts gouvernementaux ou règles de droit public et administratif

IMAMAT DE LA PRIÈRE 221 comprenant deux inclinations et deux stations debout (1) avec récita.tion koranique prolongée, savoir : dans la première station debout de la première rek'a, récitation à voix basse, à la suite de la fâtiba [Sourate 1], de la Sourate de la Vache [Sour. II] ou de son éqllivalent, et inclination en prononçant les louanges divines pendant une période représentant une centaine de versets; après quoi il se redresse et récite, à la suite de la fâliba, la Sourate III ou son équivalent, s'incline en prononçant fes louanges divines pendant une période représentant quatre– vingts versets et fait deux prosternations comme dans les autres prières; il procède ensuite de même dans la seconde rek'a en récitant, pendant la station debout, et en disant les louanges di vines, pendant l'inclination, dans la proportion des deux tiers de ce qu'il a récité et énoncé de louanges (2) lors de la première rek'a; après quoi il prononce la khotba. - D'après Aboû ijanîfa (3), l'imâm fait une prière de deux rek' a, semblable aux prières ordinaires, et illa dit à haute voix pour l'éclipse lunaire tout comme pour l'éclipse solaire, parce qu'il s'agit d'une prière nocturne (4). - D'après Mâlek, [182J la prière de l'éclipse solaire ne se fait pas comme pour l'éclipse lunaire (5). Il est recommandé (6) de recourir à la prière invocatoire de la pluie quand reau du ciel manque et que les suites de la sécheresse sont à redouter. Ceux qui sont désignés pour y (1) Lisez, avec B, U l-A~-" mot qui manque dans A et M. Chez les Malékites, il n'y a, dans chacune des deux rek'a, qu'une seule station debout (v oir Khalîl, 36, 1. 7; trad. Perron, l, 278; Risâla, p. 65) ; chez les Châfé'ites, il y en a deux, ainsi que le dit expressément le Tanbîh (p. 43, 1. 7), et c'était là l' usage du Prophète (Bokhâri, tr. fr., l, 346 et 348). (2) Lisez avec B, r--~ -' . (3) C'est la leçon de B et de M, et elle paraît exacte. (4) Les prières surérogatoires nocturnes se font à haute voix. Dans l'École malékite, la prière pour l'éclipse de soleil se fait à voix basse, et pour l'éclipse de lune, au contraire, à haute voix (Khalîl, p. 36, 1. 8; Risâla de Kayrawâni, pp. 64 et 65). (5) Aj outez, avec B et M, ~W\ ù..J--'·...;,.., ~~; c'est probablement une allusion à ce qui est dit dans la note précédente. (6) Je lis ~-'~; avec A. Au sujet de cette prière, cf. M. d'Ohsson, II, 239 et s.; Kha lil, 36, 1. 14; trad. Perron, l, 281. e-Médiathèque | Droit musulman | MG_006

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