Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

72 DES PROTONOTAIRES EXTRAORDINAIRES. » aux autres chanoines; autrement i1 perdroit ce jour-là fa retri– » bution. Cong. Rit. ùi Panonn. die 14 jul. I 612. C'eft par cette » raifon que plufieurs chanoines de Rome qui font prélats, fe » contentent de porter la foutane violette , & font conformes ~' en tout le refl:e aux autres chanoines. » Le protonotaire chanoine qui viendrait au chœur en habit » de protonotaire ' retiendrait bien la place en laquelle il a cté » infl:alle, mais il ne gagnerait pas les difl:ributions cette fois-là. » Ead. in Melit. 7. Aug. 163 I. }> Dans tous les autres alles qui h_ti conviennent com1ne cha– » naine , il peut porter l'habit de protonotaire. Ead. I 9. nov.· » 1611. » Un archidiacre qui efi protonotaire ne gagne les fruits de fon » canonicat ni de fa dignite, s'il affille à l'eglife , au chœur, aux >> proceffions, avec les habits de protonotaire ; s'il veut fe fervir » de cet habit dans fon eglife.) il fera reputé con1me etranger; on » lui donnera place après les abbes, & non parmi , ni au-deffi.1s » des chanoines: il ne pourra même ufer de cet habit en prefel)ce » de fon évêque dans les aétes qui lui conviennent con1111e archi– » diacre : il faudra , dans ces cas , qu'il ufe de fon habit de cha.i. » noine. Ead. ùi Afi,ul. 6. 1nart. Io 1 o. Barbora jùprà. » Un _archiprêtre qui eft protonotaire ne peut porter ni au !'> chœur, ni aux proceffions, un habit différent de celui de fon h . L 1 • d ' /\ d 1 .d I l /\ >' c ap1tre. a congregauon . es eveques a ec1 c _, e J 7 aout :>> I 592, qu'il ne pouvoit fe préparer à l'autel pour dire la meffe. » Elle avoit decide la inême chofe pour les archidiacres qui font » protonotaires , le 3o mai I 583. Il faut convenir que lat recherches que cet auteur a faites tou– chant la dignité des protonotaires, font très-curieufes; néanmoins en France tout cela n'a point lieu (a). L'avantage que l'on y retire (a) 11 répugne aux· maximes de France <:ivils, ni qu"il fîr ou ordonnât rien qui & ~ux liber~es de 1 1 églifo gallicane, qu'une pût léfer direél:ement ou indireétemem la pmlfance etrangcre , telle qu'elle foie , puiffiince temporelle & fouveraine du <:rée ou érnbliffc dans Je royaume des char- prince. C'e;it ce qui fe voit par ks arcic!es ges ou offices quelconques dont les fonc- 19, 2.0, 11 , 'l.~, &c. de M. Pithou, & rions aient tant foit peu rrait aux droics leurs preuves. & aux poffcffions civiles. Delà vient que .. Ces articles permettent au pape de dif~ l'on a rej~ccé bien loin l'établifiement des pcnfor à l'effec des ordres & bénéfices , comtes Palatins avec leurs grands privi- parce que ce font chofcs eccléfiafiiques lcgcs : que l'on n'a pas foutfert que le donc l'adminiftracion appartient à l 'églife. p:!pc dltpenfâc de rien lt l'effet des aéles C'eft pour cela que l'on rolere en France ... de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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