Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

tS~~o DES .Jlrf01.VITOJRES ET EXCô111.JfUNIC. 1 °. L''union exterieure fous la conduite des pafleurs Ieo- i rimes . certe union qui oblige tout fidele à reg.uder u.n autr~ fidel~ comme fon frere, qui engage les paHeurs à tous les foins qu'ils doivent avoir, pour ce qu'il s doivent confiderer comme leurs propres ouailles. L'excomn1unie cc ffe d'~tre regardé corn me le frcre d'un chrétien , c'efl: un paye n & nn publicain à fon égard. Il el1: à l'ég~.rd des ·p.afreu:s co~1:1e u.1:1 etra_nger., de qui le paf– t cur ·peut dire : Qu1d enun mzhi de us qui Jons (unt judicare I l . Cor. 3. 1 2. 2°. L'adnliniflration & la reception des facrements. Un ex– communie ne peut adminiflrer les facrements. On en excepte çependan t le cas de neceffite' où les canonifles penfent .qu'il p eut adtninifirer le baptême , la penitfnce , l'eucharifiie en viatiqne , & 1'extrême-onéhon . Hors le cas de neceilite, il ad- . miFliHre roit le bapt~me , l'euchar iHie , & l'extrên1e - onétion v~1lidement , 1nais non liciten1e nt. Il ne peut pareillen1ent recevoir les facrements hors -le cas de néceffité d'une maniere Jicite. 3°. Les {uffrages co1nmuns de 1 'egli.fe . Nous entendons par fuffrages communs de l'eglife , les fecours que les fideles tirent -des offices publics , comme la fainte meffe , l'office divin , les proceffions , les jubiles & les indulgences. Nous avons obfervé ci-delfùs que les fideles peuvent prier en particulier pour les excommuniés , & que mên1e l'eglife .prie publiquement pour eux le jour du vend redi Saint; il paraît donc que nous nous contredifo ns ici, quand nous difons qu'ils font prives des fuf– fragcs comn1uns d e l'eglife. N eanmoins la contradiélion fera bien-tôt levée , fi nous diftinguons deux fortes de fulfrages , les i.ins proven:lnts d'une intention particuliere de ceux qui font les bonnes œuvres ou qui prient ; les autres qui proviennent d'une intention génerale. Les fi<leles participent à toutes les bonnes œuvres qui fe fon t dans l'eglifc , fans qu'il foit befoin qu'une intention particulicre leur en applique le mérite~ L es excommunies n'ont de part qu'aux prieres & aux m.e rit es que i'cglife veut bien leur appliqner. De plus les fideles ont droit aux pri cres publiques d.e l'eglife ; ce n'eH que par grace & par inàulgence .que notre fain te inere , cette pieufe Rachel qui pleure fes enfants, & qui ne veut pas fe confoler quand elle les a perdus , emplo ie lès gén1iffe111ents pour des enfants in– ~rats & . rebelles qu'elle a fepare de fon fein. D'aille\lrs, il n'ell: p3S e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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