Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

DE LA C.0 N S É CR A T 10 N. 512 viciffim ma~~ata apofloli.ca humifüer rccipl:tm , & qu.!n1 dilig~n~?1è exequar. Quod ft legmmo unpeduncnr.o <lctentus foero , pr~fata omma a<11rr.vlebo t>« ccrtnm nuncium ad hcc fyeciale mandatnm h:ibent~m , de gremio mef Ctlt>it~ii · aut alium in dignita:c ecddiafüca confürntnm , fou aliàs pcrfonatum li..1be~rem , auc his mihi dcficicntibus , per di<::!ccfanum facerdotcm , & dero deficient; o!nn!no, pcr ?lj.qu ~m · alium pr.:sl:yr:cru~ fccuiarc1~ ,~el regularcm fpcébtz pro– b1taos vcl rchg1oms de fupraé18.1s ommbus plenc mfiruélum. De hujufmodi aurem impcdimcnro docdx:> p-er legiticnas probationes ad S. R. E. cardinalem proponcntcm in congregadonc facri concilii pcr fopradiélum nuncium tranf– mîttendas. ) Poffdliones verù ad menfam mcam perrjncotcs .11on vendam , nec donabo , nequc impignorabo , nec· ck ~1ovo infeudabo, vcl aJiquo modo alienaho , ctbm cmn confcnfü capituli 'ccclefot mcœ , inconfult:o R omano pontifice ; & ft ad <lfo1nam alicnationem devencro , pœnas in quadam foper lioc edita confii– tutic nc contentas eo ipfo incm:rcrc volo. L'arücl~ t m.1t entier de ée ferment enferm6 entre ces de.ux p,1rcntcfc s , qu i con1mence par ces mots apoflolorum lùnina, ne s'obfrrve f oin t en F rance , & il y a apparence par conféqucnt qu'il cH omis dans le fermen t. . La conftinnion don t il efl: parle à la fin de ce fennent, eft celle du pape Paul II. du 1. mars de l'an r 468. du moins je le penfe ainfi; car je n'en fa_is poi:Jt d'autre fur cette matierc. Ce fermen t a cela de fingulier, qu'il reffcmbl e beaucoup aux ferments qne les vaffaux avaient coutume de prêter à leurs fe i– gn.eurs. E n effet , les evêques ne promettent pas feulement au .pape comme autrefois debùa1n jid~ec1io1u1i2 & ohediclltiam. Fonn. z 3. in A;:p. Co11cil. Ga.li. t. 2. mais ils promettent_, noll cro in. co1ifilio , co1~(enfu 1:el faélo ut vittun perdant , aut capùuuur > &c. Eis ero adjutor ad retùundu1n papatum &, regalia Jânc1i Petri, ~ dej-è11dend111n contra 011uze1n liomine;n, &c. Néanmoins pareille forme de ferment efl: a~c ien nc dans cette p artie. O n en attribue la premiere origine au pape G regofre VII. vers l'an 10 7 9. lequel exigea du patriarche d'Aquilée un femblable ferment , à caufe qu'abandonné par la plus grande ·partie des évêques qui étaient conjures contre hli, & qui avoient mis différcn ts princes dans leur parti , il ne t rouva d'ap.tre moyen de fe foutenir fur le t rône de S. Pierre , que de l ier les evê– .q ucs·par un fe mblable ferment. Viétor Ill. Urbain II. Pafcal II.. ·Gcla fe lI. & Calixte Il. q~i fuccedercnt à Gregoire VII. furent -pareiUen1cr1t perfecutés , & curent befoin d'un pareil fen~1ent. ·Ce premier fchifn1e a donc donne naîffancc à la prêtation d'un fe1nblable fennent: celui qui vint enfuite entre le pape Inno- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)