Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

26 NOTAIRE APOSTOLIQUE. Trois claffes d'officiers avoient rapport à ce bureau ; favoir , exceptores, re <Yerenda.rii & ca:u.:ellarii. • 1 • Excepto~·es, c'ctoit ceux qui recev.oient fous l~ juge I:s cxpeditions judiciaires. O,n les ~ppello1t auffi notaire~ , q__uza notis .fZ·àbeba_nt aéla prœj~d:L!n l. uzter e.os §. I. if. ex q~b. ~au. Ma). On volt dans la nonce des offic1ers du prefet d Afnque C. de Off. Pr~f AJir. que , .f:hola exctptonon · de fa fuite était compofée de ioixantc perfonnes. 2. ReCJerendarii,, c'étoit ceux qui portoicnt au net dans les rcgifhes ~ ce que les notaires avoient mis en minute , & qui devoir y être tranfcrit. Regerere, dit Bud~e fur la loi Heren– nius jf: de Cur. lterunz reg~re ejl &: inde regeflurn, iterz11~ ge:ft.u1n feu f:riptzan. Il n'eft pas fait mention de cette efpece d officiers dans la notice du préfet d'Afrique ; mais il y a apparence que ce font les dix perfonnes qui devoient con1pofer fon bureau ab ac1is. Ils étaient auiTI appellés notarii à caufe de la connoif– fance qu'ils devaient avoir des notes; & même je penfe que le prÙn~f.:rÙÛUS ab aéfis, & }e prÙnÎcerÎUS 1ZOtarioru11z Ont ete fou– vent le même officier , puifque nous liions que prùnù.:erio nota– riorunz lnandata erat cura laterculi majoris. On entendait par lcuerculu1n 1najus,, & les regifires qui con– tenaient les arrêts du fenat & les plebifcites , aufli-bien que le catalogue des grands officiers , & les archives ot1 l'on gar– dait ces regifires. On pouvoit cependant mettre entre le premier aél:uaire & le premier des notaires la même différence que nous mettons aujourd'hui entre un greffier & un garde des archives. . 3. Cancellarii, étaient ceux qui mettoient en forme les aél:es -& jugemens , & qui les ayant foufcrits les delivroient aux parties. C'étoit d'abord des officiers fubalternes qui fe tenoient à l'en– trée du lieu où le magifirat ou le prince donnaient leur audien– ce. Ce lieu étoit d'abord feparé par un voile ou un rideau , & c'efl: pour cela que Briffon farnz. l. 3. p. 647,, dit qu'ils ont été d'abord ~ppel~es v~larii. Depuis ce lieu fut feparé par des barreaux a claire voie. Ces barreaux appelles cancelli, ont fai~ app;Uer can,cellarii, ce~x qui en avoi~nt la garde. Ils n'a– vo1ent d a~ord d autre~ fo:iébon~ que ~e prefe~ter aux magifl:rats ~u aux princes, ceux qui voulo1ent s adreffer 1l. eux. Quelquefois ils rapportoien,t le~ affaires de p~u de conféquence , & pour lefquelles on n avott pas cru devou en1ployer le miniftere du e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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