Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

3 68 DES DISPENSES ~IATRIMOJ.VIALES. mcnto neceffariam ~ fan.t\:â fcde .apofiolicâ ol?ti~ere , nonnul.los. tefl:es fide dignos audivinws & exanunav1mus , eorumque d1éhs & depofit1on1bus comperimus pr~f~ro~ D D. à /ribus annis ~ut circir:er Parifiis degences dfe & commorantes ,- _ rel.igtonts catho11c;:c , apofto~1~:C ,.. & romana; cultor6s & . profelfo~es effe , nec ullâ un~uam hxrefeos labe m.1.ectt>s effe aut notatos , dlofque us elfe morum candorc 1 & vitœ probitat~ , ut fi fané\:~ fodi apofiolicz libueric cum itlis circa pr3!fatum impcdiinencum difpenfare , benignjcate & gratiis apofiolicis noq. indigni merito cenfÇ!anrur. In quorum fidcm , &c. Lor[qne. l'on de1nande la difpenfe pour caufe outre la catho~ licite , 1'.ordinaire doit encore c~rtifier la ~aufe fur laquelle oq. demande la difpenfe. Les caufrs des difpcnfes n1atrimoniales fon~ de plufi~urs forte~, Les plus ordinaires font celles qui fuivent. I. Angu.fti<t loci, quand le lieu ne pern1et pas d~ choifir dans une fanlille ctrangere. . . 2. D os 11ûnus co1npt.tens , quand une fill e efi: pauvre & qu'elle eft deman~ée par un p~rent rï,~hc , en t elle forte ~u'il efi diificil~ de la m,1ner felon fon etat ·qua ce parent. 3. Adfadandas lites, quand des interêts de famille ne peuven~ être co111pofes fi le bien fortoit de la f~1nille par un mariage. 4. Quand une femme a l'ige de vingt -quatre ans fans avoir été recherchée en n1ariage, & qu'~l eft difficile d'efperer qu'elle le foit dans la fuite, pour ,quelque defeéh1ofite ou autre caufe. 5. Quando prœcej/it copula carnalis, al!-t ejus .fi~(picio etia1n fa?fa. Ces d~ ux caufcs font fi puiffa!1tes, qu'elles fuffifent feules, & qu'il n'efi pas bcfoin d'en rapporter aucune autre lorfqu'elles fe re11':'" contren t. · · Les quatre premteres caufes ne font admiffibles que re integrJ, c'ell-~-dire , fi les parties ne fe font point conn~es charnellement? mais fi el ~es avoient fa~t précéd_er la copule , il faudroit qu'elle~ ~n dcmandaffent l'abfoh.1tion , & cette caufe fuffiroi~ pour obtenir la difpcnfç. Le p:1pe l'accorde pour éviter que la femme ne fo~t diffamée. · Les àifp~nfes n1atrimoniales s'expedient de deux fortes; en l~ forn1e ordinaire , Cx dans la forme des pauvres. La forme ordi– naire & la for me des pauvres n'ont d'autre diffcrence, fino~ , i. que ~a taxe en cft clifferent~ : 2. que la forme ordinaire peut admettre des difpenfes fans caufe , ce qui efi impo{fjble dans la forme des pauvres : 3. que la forme ordinaire avec caufe peuç §~r~ fa1?s abfolution ; ce qui arrive dans le cas d'une des quatr~ rremier~s e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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