Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

S. . • . L 1 V. lt E 1 1. c H A p 1 T R E V11. A R T. 11 1. 3 67 fence du tuteur ci-après nommé , ont été ~ariés maître Philippe le Cerf• avocat au parlement , âgé de 2 3 ans , fils de feu M. Jean-Jacques le Cerf , procureur au bailliage de Soiff"ons , & de défünte Marie le Vcneur, demeurant rue de Bievre , de fait de ladite paroiffe S. Etienne du Mont , de droit de ladite pJroiffe de S. J;icques de Compiegne, fon tuteur y demeurant; & Magde– lejne la Biche , âgée de 2 9 ans , veuve de Me. Piene de la Forefl , proct;reur au parlement , fill~ de Me. Ad1ien la Biche , auffi procureur au parlement , & de défnnre Jeanne du Bois , demeurant rue des Blancs-MantcJux de cette paroi!fe. Ont ailifié audit mariage , de la part de l'époux , De.nis Bai!live.:u fon tuteur , procureur-fifc:.-:.1 de l'abbaie de S. Corneille de Cumpiegnc , de– meurant ordinairement à Compiegne , & de préfonr à Paris rue patoiffe Jean du T aillis , Me. chirurgien juré à Paris , y demeu– rant rue faint Antoine , paroiife de faint Paul. De fa part de I'lp0ufe , Guilbume de la Fufiaye , fon oncle maternel , marchand de bois , demeurant ordinairement à Senlis, de préfent à Paris rue, &c. & J acques du Cor, ·fon coufin-gerrnain, garde-marteau dès forêts royales du Perche, demeurant ordi– nairement à Mortagne au Perche, & de pr~fent à Paris rue, &c. Et à l'infiant de ladite célébration , lefdits Philippe le Cerf & Magdeleine 1a Biche nous ont déclart avoir eu ,enfemble une fille nte le & baptifée le dans l'églife de fous le nom de Marthe , dont on a fuppofé les pere & mere être Jean du Roc & Elifabeth de la Roche, qui font des noms fuppof~s employés par eux pour fimularion , & qu'ils reconnoiflènt ladite Marthe pour étre leur vrai & légitime enfant, veulent & entendent qu'elle foit propre & habile à fuccéder à tous leurs biens tant préfents qu'à venir , ainft & de même que les autres enfants qui pourront naîrrc de Teur préfent mariage ; laquelle reconnoiffance & d6dararion ils ont ftgn{e avec les t'5moins füfdits. Nous n'avons pas voulu interrompre cette fuite d'aétes de célebratiori de mariage , pour parler des attcftations que l'on demande aux ordinaires pour obtenir en cour de Roine des dif penfes matrimoniales. Les difpenfes matrimoniales s'accordent ou avec caufe , ou fans caufe. Pour obtenir des difpenfes fans caufe , il ne faut d'autre atteilation que celle de catholicite, qui fe donneroit en la forme fuivante ; mais cette atteflation n'eft pas néceffaire , le memoir~ du banquier fuffifant foul.. Atteflation pour obtenir difpenfa fans caufe. • J acobus officialis jue!ex ordinarius , univedis , &c. fa!utem in Domino. Norum facimus & attefiamur quod die dat<e..pr;i:fentium , pro partê illuflris admodt1m & nobilis viri Domini diœcefis Ambianenfis & nobilis fœmin~ domina: diœceiis Ecllovaccnfis Parifos ab annis tribus degentium , primi ant fecundi confanguinitatis gradus , & ad hune eftèétum di1: pcnfationem cupicutium matrimonium inter fe contrahere nonobfiante impe<li- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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