Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

L 1 V R E 11. c H A p I T ). É VIL ART. I 1 t. ~ 5 5 dirimants à la referve du vœ·u fimple de chafteté.. Tels font les fiançailles avant leur refolution ou le jugement qui les déclare nulles; la defenfe de l'eglife ou du juge feculi er de paffer outre à 1- célebration du mariage ; les t emps auxquels felon l'u fage de l'eglife il efl défendu de m::irier , & plufieurs · autres delits, & généralement tout ce qui s'appelle empêchen1ents empêchanta contenus en ces vers. · · lnctjlus , raptus , fponfàlia, 1nors 1nulùhris Sz~/é:eptus propriœ .fôbolis, 1nors presbyteralis. Yel Ji pœnittat Jolemniter aut 1no1Ziale1n Prud~ns (U·cipiat, votwn fimplcx , cateclz~(inus , Ecc:le.fiœ 'J'Uitum, necnon te11zpus fi riatu1n 11npediunt fi.. eri, p~rmittunt jàila u1uri. 2. Tous les empêchements même dirimants dont la difpenfe cft poffible , lorfqu'ils ne font connus qu'après que le · mariage a éte con traél:e de bonne foi , du moins de la part d'une des parties & avec toutes les folen1nités prefcrites. Les cas où l'on doute s'il faut nacourir au pape ou fo cou– t etlter de la dif penfe epifcopale, font tous les emp~che1nents dirimants , excepte le defaut de don1icile. , Pi n1 puiffa.nce , le vœu f olemnel de religion & les degres de parente dont le con– cile de Trente defend la difpenfe. Ici, difons..-nous, les fenti.... ments font partagés , les uns fondés fur le principe que les, évêques .peuvent accorder toutes les difpenfes qu'il ne leur . efi: pas expreffe1i.1ent defendu d'accorder , d'autant que la puHfa.nce de l'ordre leur étant cotnmune ave.c le pape , il ne peut pri– vativernent aux. évêques , que ce. que les canons lui ont fpé– cialeme.n t referve, ou ce que les cànon:s ont .défendu expreife– ment aux evêques; d' ailleurs .on--ajoute que felon le fentiment l e plus unanime , les évêques peuvent dif penfer de tous les empêchements dirimants où . la dif penfe. eft poffibl ~ , toutes les fois qu' il n'cfi: pas poilible de recourir à Rome , foit à caufe que les parties trop pauvrès n'ont · pas· le moyen d'en faire la dépenfe , ou de la faire fans s'incommoder notablement , foit parce qu' il y a danger de fcandale , foit par le· prcjudice que . pourroit apporter le retarde1nent du mariage fi l'on choit oblige d'envoy~r à Rorne avant ià celebration , ioit en.fin parce que ces empechements fot1vent occtiltes ne .font ciêcouvens que par ~y y ij e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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