Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

30 ,. DES DISPENSES POUR LES ORDRES. Je mercredi , le vendredi & le famedi. Les quatre-temps du. printemps tombent dans la premiere femaine du carême, ou fi l 'on veut le premier mercredi d'après les cendres; ce n'eft pas }e'11êrcredi jour des cendres , m 3. is le merc redi d'après ce jour– là. Les quatre-temps de l'éte font fixes à la fcmaine qui fert d'oétave à la pentçcôte. Les quatre- temps de l'automne tom– bent au premier mercredi qui fuit le 14 fepten1bre jour de la fête de l'exal ration de fainte croix ; en forte que fi le 14 efi un 1nercrcdi , les quatre-temps ton1bent au mercredi f uivant qui e(l: le 2 I. Si au contraire le I 4 etoit le mardi ' le lendemain 1 5 on célebre les quatre-temps. Les quatre-temps de l'hiver font de– tenninés à la. troifieme femaine de l'aven t. On a coutume de propofer cette rcgle pour les quatre-temps, pofl Ci. Pen. Cru. L u. c'efi-à-dire , pofl Cùzeres , pofl Peruecoflem , pofl S. Crucem J pofl S. Lucianz qui eit le 1 3 de decembre. Les temps ordinaires & marqués pour l'ordination , font les fameais des quatre-temps; favoir le famedi .veille du 2. diman.. che d e carême appcllé reinùûf:ere; le famedi veille de la faint~ trinité ; le fa1nedi veille du premier dimanche après la fainte croix de fepte tnlKe , fi cette fere tombe avant le mercredi, ou veille du 2. dimanche, fi cette fête ton1be ou le mercredi ou jours fuivants jufqu'au dimanche exclufivement; & enfin le famedi veille du quatricme din1anche de l'avent. Con1me le car~1ne eft un t e1nps d e in ortification, de priere & de pénitence, outre le fan1edi des quatre-te1nps ordinaires , l'eglife a encore permis de conferer les ordres le famedi veille· du dimanche de la paillon , & le fan1cdi-faint veille du faint jour de pâques. Voilà l es t emps marques pour les ordinations. L'txtra tempor(/,:_ cft un indult que ·l'on obtient en cour de Rome pour avoir la faculté de recevoir les ordres hors d e ces jours-là. Le pape accorde bien par cet indult la permiffion d e célebrer l'ordina– tion hors de ce temps ; mais il veut qu'elle foit celebr~e un jour de fête & non un jour ouvrier , & n'accorde point la per– miffion de recevoi r deux ordres majeurs en un même jour. Ponnons un exemple foit de l'i-ndult que l'on obtient· en cour de Rome , foit des lettres de collation des ordres fur un fem– blable indult. , pour faire fentir t outes les regles qu'on doit y ,ebferver. V <?ici \~n indult <l'extra te1npora expedie par fimpl~ lignatw:-e, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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