Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

:l):·..l~· . .s.· s E R 1~ A :T 1 0 N. .. c HA P. I. 5 marque ces _;deux· ii.1ani~res <l'écrire en ·-abrégé.· Il defend qu'on écrive·1e· Digefl~ izon per)ùi.glonun ctt.ptio1us. Voilà la pren1iere. E't c01npend~oji· a1z~gniata .. Voilà_ les notes & L~ deuxieh1c 111aniere. Dans là Loi 2. Cod..·Eod: il' repete -1a- mê·1:ne dif1:;ohtion :- lv'e1no audeat, dit-ïl ·, eorur1i. qui libros conjèrihunt Jighi in tzis poncre, & per co1npendùun ipji legu1n ùuerpretationi 1•el co11ipojùioni nuzxi– -Tnurn affèrre di:f;rùnen, f:ituris 01nnihus librariis qui hoc· in poj:.. ·terùrn co1n1nifêrint , quod pofi crùninçlan pa:nmn ajlimaûoncni Libri in duplu1n Do1nino e;us, fi ntf.:ienti dederint ùif érre c 01n– pellentur; cu11i & ipjê_qui taleni. libru1n cç-11jparaverit, nihilo cu1n h~l;ebit ~- ne11zine judice ex tali lihro jieri rèi:itatione1n concedazte , fad pro ;n.Ô{t prefèripto (a) haber~ di{Pone_1~te. . . . r • IJ efl · fu~prenant qu'une Lo~ f1 poiit1ve ~ ·fi fevere n'ait pu - arrêter la. manie que les· ~opifles des fiecles XIV· & XV, 011t ·eu de défigurer les livres· de Droit; foit civil, foit canonique , par ·cette multitude infinie d'abréviations , qui ont befoin aujourd'hui d'une table pour être entendues , · & qui, maigre cette table , expofent fouvent à prendre les n1ots les uns poùr les autres , tant leurs differences entr'elles font pour la plupart peu fenfibles. Mais 'fi les copiftes font en quelques façons excuf-ables, les im-– primeurs anciens le font-ils , d'avoir fait paifer dans le.s livres imprimes toutes ces mêmes abréviations ? Aujourd~hui, 1'impri... merie efl: purgée de ce défaut : revenons aux notes. Les notes donc , dans cette derniere fignification , ne font aut~e chofe , felon la définition qtie Plutarque in Caton. en do~ne, que des fignes qui_, par des caraéteres fimples & abréges, .o·nt la force des mots. Les notes different de ce que Jufiinien a appelle figla, en ce que les caraéteres de ces dernieres font des lettres ordin~ùres _, lefquelles font les initiales d'une formule ordinaire qu'on veut énoncer; con1me S. P. Q. R. ou bien D.M.A. cites d'après l\r1. Cujas pour exemples: Les notes au contraire ne font point des lettres~ n1ais des caraéteres inventés., par lefquels d'un foul 'trait de plume , on pouvoit ecrire ces fortes de formules : par exemple' M. Cujas ibid rapporte co1nmcnt en notes ·on ecrivoit ancit:nnt- (a) n y a dans le texte de Juftini2n fed non pro /àipto, ce qui ne fait aucun fons. JI faut lirt: pcrferioto, On lit dans Suctonc ia. GalJ.i, cap. l )• quia nut1Zta , noll pcrfari}!ta. erat fumma. Szmbhbles inconvénients n'ont d'autre ori):1.i~.c que les abniv:;;ric1~-s dom les livres de r.1:cit étoiem· pldus. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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