Jean-Louis Brunet : Le parfait notaire apostolique et procureur des officialités contenant les règles et les formules de toute sorte d'actes ecclésiastiques

2 34 DE L'E U C H A R 1 S T I E. lieu, & qui faffe connoître le refpeél: qui lui eft dt1, & qu'enfin on y garde les regles du diocefe, touchant le nombre des nappes & la. decence des autels. 3. La permiffion de bâtir l'un & l'autre , & d'y célébrer la meiTe , ne s'accorde qu'avec connoHfance de caufe , & qu'après une vifite dans laquelle on informe de conunodo & inco11unodo, & de l'ctat des bâtin-lcnts que l'on- dd1:inc pour un oratoire, & de la ·vcritc des faits cxpofés dans la rcqùête, rour p•venir à cette concc.ffion. 4. L'une & l'antre conceffion exclud ordinairement la per– n1iflion de cclebrcr dans ces oratoires le jour de Piques, & les· autres f~tcs annuelles du diocefe , on àouble de la premiere claire, comme s'explique la rubrique du breviaire romain. Sou– Yent dans les conceffions la prohibition de ctlebrer s'etend plus loin que ces principales fêtes, de mên:ie qu'il arrive quelquefois que dans les conceffions de chapelles particulieres, pour des pa.:. ralytiques , ou autres n1alades qu'il eft abfolument impoffible de tranf porter à l'eglife , on n'exclud aucune fête. 5. Dans l'une & dans l'autre conceffion, la permiffion de cé– lébrer eft toujours limitée aux feuls prêtres approuvés dans le dioccfe. Tel.les font les chofes qui concernent les oratoires particuliers & les <:hapelles domefl:iqucs: donnons préfentement des modeles des aétcs que l'on a coutume de faire à cette occafion. · Le premier aéte eft une requête que l'on f refente à l'ordinaire pour lui demander permiffion, ou de faire batir un oratoire , ou; s'il eft bâti , d'y faire celebrer la meffe. Con1me cette conceffion · efi un aél:e de jurifdiébon purement volontaire des evêques, cette requête eft plut6t un placet qu'une requête, & pour la drcifer- ou pour la prcfenter > il n'efi pas abfolument requis d'employer rniniflere ni d'un procureur ni d'un notaire; il cft bon cependant d'y être guidé par perfonnes entendues; ajoutez que l'on avoit coutume de nommer un notaire apofio!ique pour adjoint au prêtre chargé de faire la vifite de l'oratoire , afin d'en diriger le procès-verbal de vifite, & l'information de co1n111odo & incommodo, & qu'ainfi il vaut mieux aller en con!ulter qLt;,.Jqu'un dès le com– menccrr.cnt. Cette requête ou placet doit d'abord contenir les caufes pqur lefquellcs on demande d'être difpenf6 d'affifter à la me1fe à la paroiJfe. Ces caufes font l'éloignement.> la difficulté des chemins, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_19 (1)

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